Brno
Brno est la principale ville de Moravie et, après Prague, la deuxième ville de la République Tchèque.
Sa proximité géographique avec Vienne en fit très tôt une ville de commerce prospère, puis un centre industriel important.
Nous débuterons notre promenade dans le centre historique avec l’ancien Hôtel de Ville, édifice du gothique tardif au portail singulier ; deux insolites curiosités, la Roue et le Dragon, emblématiques de la ville, ornent le vestibule, et je vous en dirai la légende.
Nous poursuivrons par la visite des deux grandes places médiévales : la « Place de la Liberté » (Svobody), dominée par la flèche de l’église gothique Saint-Jacques ; et la « Place aux choux » (Zelny), avec sa fontaine monumentale et sa Redoute, le plus ancien théâtre d’Europe Centrale. Tout près de là, nous découvrirons le monastère des Capucins.
Puis nous grimperons la colline de Petrov, pour visiter la cathédrale Pierre et Paul, qui surplombe la ville.
Mais Brno est aussi ville d’innovation et d’architecture moderne, dont elle présente quelques réalisations remarquables : citons le Palais des expositions et surtout la villa Tugendhat, oeuvre de l’architecte Mies van den Rohe, qui figure depuis 2001 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO…
Austerlitz / Slavkov
Cette bourgade dans la campagne morave, à proximité de Brno, figure, sous son nom allemand (Austerlitz), dans tous les manuels d’histoire : c’est là que, le 2 décembre 1805, Napoléon remporta une victoire éclatante sur le tsar Alexandre I et l’Empereur d’Autriche François I (« bataille des trois empéreurs »).
A l’endroit même d’où Napoléon dirigea ses troupes, je vous décrirai le déroulement de la bataille et l’audacieuse stratégie qui donna la victoire aux français ; je retracerai également le contexte et les conséquences de cette guerre.
Puis, près du Monument de la Paix, se trouve le musée qui illustre cet évènement historique. Notre parcours s’achèvera au Château d’Austerlitz où fut signé l’armistice qui scellait la défaite des coalisés et où Napoléon prononça son fameux discours à ses « braves » d’Austerlitz. Nous y verrons les appartements qu’occupa Napoléon après la bataille…